Textes sympathiques des 6B

Sophie: Les élèves de la classe de 6ème B nous ont fait un cadeau avant de partir en vacances. Ils ont fait un travail d'écriture avec un sujet qui s'inspirait de notre première semaine au Canada: Une cabane en bois dans la forêt au pied d'un lac, pas d'électricité, pas d'eau courante. Trois textes ont été sélectionnés pour le site par ma mère, la documentaliste de leur collège, et leur professeur de français.

Romane:

Sophie et Anatole étaient assis sur un tapis de feuilles face à face et se regardaient fixement en se demandant s'ils allaient survivre.
Sophie eut soif, elle se leva, pris un bol et le plongea dans le lac. Elle but mais recracha tout de suite car c'était une eau amère et salée. Anatole eut faim, il ouvrit son sac mais ne trouva qu'un petit croûton de pain à moitié mâchouillé et un sachet d'aspirine (au cas où Sophie l'énerverait beaucoup trop).
-A ton avis, Anatole, on va rester en vie combien de temps ? demanda Sophie inquiète.
Soudain, le petit ordinateur portable d'Anatole sonna en disant :
-Vous avez un nouveau message !
Le jeune homme sortit l'ordinateur de son sac.
-C'est la classe de 6°B, dit-il en regardant son message, ils nous envoient une photo avec les prénoms de chaque élève. Sophie ne fit pas attention à ce que disait Anatole, elle était bien trop occupée à chercher désespérément la carte d’Ottawa.
-Anatole, où est-ce-que tu as mis la carte ?
-Je ne sais pas, c'est toi qui l'a prise, répondit le garçon.
-Non !!! Je l'ai laissée à l'aéroport !!! cria Sophie angoissée.
Anatole leva la tête doucement et regarda la jeune femme d'un air glacial :
-quo...quoi ?! Tu es en train de me dire que tu l'as perdu?!
Et tout les deux crièrent en même temps :
-Noooon !!!!


PS: Je crois qu'Anatole, après ça, a pris son sachet d'Aspirine!!!

Anatole: Hehe, ça aurait pu arriver. Heureusement que nous avons été bien guidés par nos hôtes.

 Sophie: Super marrant comme texte, on aime beaucoup!

Rose et Sarah

« Une cabane en bois, dans la forêt, au pied d'un lac, pas d'électricité, pas d'eau courante »: voici la définition la plus proche de ce que je pense de nos vacances en famille au Canada.
Mes parents ne nous avaient pas parlé de ce voyage. Mon petit frère a tout de suite aimé le fait de pouvoir escalader les rochers au grand désespoir de mes parents. Ma sœur, quant à elle, ne supporte pas le manque de vie car elle ne peut exister sans son Blackberry. Moi, j'apprécie le fait de pouvoir lire à mon aise dans un endroit paisible comme celui-ci. C'était sans compter sur l'adresse de mon frère .
Deux heures après être arrivés ici, nous entendîmes des cris perçants provenant du précipice. Affolés, nous partîmes en hâte pour voir ce qui se passait .
Horreur ! Mon petit frère, Tom, était à une dizaines de mètres en dessous de nous en équilibre sur une plate-forme grande comme mon lit. Ma sœur, Lola, prise de panique, partit en pleurant, disant qu'elle allait chercher des secours.

Consciente du danger que courait mon frère, mon sang ne fit qu'un tour, je me dépêchai d'aller à la cabane, sous l’œil mi-inquiet mi-interrogatif de mes parents. A peine arrivée, je me mis à la recherche de mon sac .Dès que je l'eus trouvé je sortis les 33 foulards que j'avais apportés ici . Je les attachai entre eux avec un double nœud pour en faire une corde . J'apportai cette corde improvisée à mon père qui cherchait désespérément un moyen de sortir mon petit frère de là. Il fallait un petit poids pour aller le chercher grâce à ma corde . Après bien des manœuvres, j'atteignis mon frère à moitié évanoui sous le choc . Je fis un nœud bien serré autour de sa taille puis commença la remontée du blessé . J'attendis que les secours arrivent pour me sortir de cet endroit terrifiant ; de plus, j'avais le vertige .

Mon frère s'en tira avec une jambe cassée; quant à moi je fus féliciter par le maire de la ville et notre histoire passa à la télévision pendant un certain temps .
Maintenant mes parents louent toujours des maisons dans la centre ville et mon chiffre porte-bonheur est le 33.

Anatole: C'est l'enfance de Sophie. Mais son chiffre porte-bonheur et le 20 car le précipice était moins profond Clin d'œil

Sophie: Oui, mais heureusement mes parents n'ont pas commencé à louer des maisons en ville ;-)

Thibault

Dans une cabane en bois,dans la forêt,au pied d'un lac,sans électricité ni eau courante vivait
un homme nommé Etan .Il avait quitté la ville pour trouver le calme et la sérénité dans la nature .Il approchait de la quarantaine, à peu près. Ce pionnier du calme vivait de ce qu'il chassait et pêchait. Un jour qu'il était parti sur une montagne proche pour cueillir des plantes et des fleurs médicinales qui ne poussaient exclusivement qu'en altitude, il vit avec stupéfaction, un jeune faucon qui gisait sur les pierres brûlantes du soleil de midi. Par chance, il était encore vivant. Le volatile était blessé à l'aile droite et donc était inapte à voler. Etan le recueillit, le soigna, et après plusieurs jours de convalescence, au grand regret d'Etan, l'oiseau dut repartir. Son sauveur le vit fièrement battre des ailes jusqu'à ce que les arbres cachent le bel oiseau. La nuit était tombée, Etan alla se coucher. Et le lendemain, un tas de feuilles, de pétales de fleurs et de brindilles jonchaient le pas de la porte. Comme un remerciement...

Anatole et Sophie: très joli, très poétique.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

Commentaires

  • faustine

    1 faustine Le 29/11/2012

    l'autre jour avec ma petite sœur nous avons regarder toute vos photos et quelque fois pendant que je faisais autre chose j'entendais ma sœur rire aux éclats en tout cas on a passer une excellente soirée... bonne continuation...
  • emma

    2 emma Le 23/09/2012

    c'est super de pouvoir suivre vos aventures au bout du monde
    merci pour vos recettes j en ai fait quelques une avec ma mere
  • Zoé

    3 Zoé Le 11/09/2012

    Ma préférée est celle de Rose. J'aime bien l'idée des 33 foulards pour faire une corde :) Vous avez reçu les rédactions de toute la classe ou que quelques unes ?

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