Huaraz

Par Le 10/08/2012 0

Sophie: Après une longue journée de bus mercredi, à partir de Lima (8 bonnes heures), nous sommes en fin de journée à Huaraz.

Huaraz se localise dans la partie centrale de la cordillère des andes péruvienne, à 3090m, c'est donc un point de départ idéal pour la randonnée et l'alpinisme.

La ville, avec ses 90 000 habitants, ne possède pas beaucoup de charmes, mais on trouve néammoins des petites places sympathiques et des bons endroits pour manger pas cher (menus à 5 sols, soit moins de 2 euros!).
Et surtout, on est entouré des hautes montagnes, de plus de 5000m voire 6000m. On a hâte d'aller voir ces montagnes de plus près!

Dans le bus, on rencontre deux français, Nicolas et Thomas, avec qui on sympathise rapidemment.

On décide donc d'aller dans la même auberge de jeunesse: Andes Camp, et on partage un dortoir à quatre. L'hôtel n'est pas trop mal, les propriétaires sont sympas, et c'est peu cher. Par contre, les chambres et la salle commune ne sont pas très lumineuses.
Le lendemain, nous passons la journée ensemble à Huaraz. Nous organisons d'abord notre trek pour le lendemain. Thomas et Nico décident de faire un trek de 3 jours qui mènent aux ruines de Chavain.
Nous choisissons de faire le fameux trek de Santa Cruz, qui durent 4 jours et qui permet de découvrir une partie de la cordillère blanche et d'être aux pieds des glaciers.

Rapidement la question se pose: Pouvons-nous faire ce trek sans passer par une agence et sans guide. On se renseigne dans la ville et on nous dit à plusieurs endroits qu'on ne peut pas y aller seuls.
Il faut apparement passer par un groupe, avec guide, et des mules qui portent nos affaires et la nourriture.
On n'est pas trop emballés par cette option, et on décide de partir à deux quand même. On portera toutes nos affaires sur le dos, soit une bonne quinzaine de kilos chacun, mais on sera tranquilles!

Dans l'aprés-midi de cette première journée à Huaraz, nous allons faire une petite ballade avec Nico et Thomas, au-dessus de la ville.
Je décide de mettre mes chaussures de marche que je n'ai pas mises depuis plusieurs années afin de les tester pour le trek. Au bout de 30 minutes de marche, les deux semelles se décomposent et je finis la ballade sans semelle en caoutchouc! J'ai bien fait de les essayer avant le trek de 4 jours!

Sur le chemin, on rencontre un berger qui nous indique un petit sentier à travers champs pour avoir une jolie vue sur la ville.

Anatole: On était en train de marcher avec ce vieux berger quand la première semelle de Sophie à lacher. Nous étions tous surpris sauf lui qui a dit simplement "se termino la zapata". Visiblement c'est pas la première chaussure qu'il voit s'user à ce point là.

Anatole: Le soir on se trouve un petit resto pour manger tous les quatres. Près de notre table une sorte de péroquet déplumé fait des allers-retours sur une branche pour avoir l'attention de Thomas.