Tagong à vélo

On commence d'abord par la visite du monastère au centre de la ville. On en a déjà vu pas mal, mais celui-là sera surement le dernier.

On voit des locaux en train de prier. Ils se mettent complètement à plat ventre puis se relèvent. On est loin de la méditation que l'on imagine. On voit aussi le bouddha aux mille bras, la statue réputée du temple (l'originale se trouve à Lhassa). On n'a pas pris le temps de compter les bras.

Puis on part sur les routes rejoindre le village de nonnes. Nous l'avions remarqué la veille car un bon millier de drapeaux flottent sur la colline adjacente.

Il s'agit encore d'une colline pour les funérailles célestes. Heureusement aujourd'hui personne ne se fait becqueter, on peut donc monter sur la colline.

Encore un endroit où la foi des gens est impressionnante

En redescendant on passe devant un temple. Cet endroit est sacré car un ermite y a vécu pendant plusieurs années, jusqu'à sa mort. En arrivant au temple on passe devant les tailleurs de pierres. Ils écrivent soit de longs passages soit le fameux "oméo pad néume".

L'énorme temple est fait uniquement d'ardoises taillées empilées les unes sur les autres!!! Ça fait un paquet de boulot  pour les 5 tailleurs à l'entrée.

On ressort en passant entre les maisons du village de nonnes.

Ensuite nous arrivons au monastère du coin. Celui-ci est très pittoresque: perdu au milieu d'une grande prairie avec les montagnes enneigées derrière. C'est le Tibet quoi   Tous les moines sont réunis devant les portes pour faire une sortie.  À peine désenfourchons nous nos vélos que des moines nous demandent de les essayer.

Le monastère est fermé. On repart en ville pour la deuxième partie de la journée.

Pour cet après-midi on pédale sur un chemin cahoteux, la poussière nous vole régulièrement dans le nez. On a vraiment l'impression de quitter la civilisation. Quelques moines sont tout contents de voir des étrangers et nous arrêtent pour une photo. Ça tombe bien nous aussi on est content de la faire.

Puis la route raidit. Le vélo de Sophie a une seule vitesse et le mien est en piteux état. On continue à pieds.

 On voit quelques marmottes sur la route. Elle sont beaucoup plus agiles que leurs collègues alpines. Elles courent bien 50 m avant de rejoindre leur trou. Et bien sur des yaks partout:

La marmotte à droite de la photo

Arrivé au col on profite de la vue. Il n'y a que plaines qui verdoient, rivières qui couloient et yaks qui yakoient. Et surtout à partir de là c'est que de la descente!

On passe devant un monastère (encore un!), celui-ci est vraiment perdu. Et des yaks (encore 100!)

Puis on retourne vers les montagnes où notre village est niché pour profiter d'une mangue dans notre chambre colorée après une longue journée sur la selle.