Après la muraille de Chine nous visitons un autre exemple de folie des grandeurs chinoise: la cite interdite.
On entre par la porte sud, sous le regard de Mao, dont le mausolée "squatte" une des maisons de la cité. Là le corps embaumé de Mao est exposé à un public qui se rue chaque jours pour l'admirer. Cependant, quand le médecin a embaumé Mao c'était son premier embaumement. Pas fou il a aussi fait faire une réplique en cire de Mao "au cas où". Les deux corps sont entreposés le soir dans une salle froide et l'un des deux est sorti le matin: mais les visiteurs ne savent jamais s'ils voient le corps ou la copie!
La cité en elle-même est la deuxième visite incontournable de Pékin, après la muraille. Du coup il y a des milliers de chinois qui se pressent pour voir le "Versailles" local. La cité pourpre fut construite au début du 15ème siècle, quand un empereur Ming fit de Pékin sa capitale. Cela pris plus de 13 ans à 200 000 ouvriers. Ce lieu restera le cerveau de la Chine jusqu'en 1900.
On passe la porte du midi d'où l'empereur regardait les parades militaires.
Puis on arrive au palais de l'harmonie suprême. La cour devant peut contenir jusqu'à 100 000 personnes. C'est une des endroit les plus impressionnant de la cité.
La cité en elle-même à des proportions folles: 750 m de large pour près d'1 km de long, des murs d'enceinte entre 7 et 10 m de haut, une douve de 50 m de profondeur. Jusqu'à 40 000 personnes y ont vécu en même temps, réparties dans 9 000 pièces et se baladant sur 12 millions de pavés. Le tout au centre de Pékin.
Puis on arrive devant un des trônes de l'empereur. C'est hyper poussiéreux, mais les chinois s'y pressent pour prendre une photo.
Derrière ce palais de l'harmonie se trouve une grande dalle sculptée Elle fait 17 m et 250 tonnes! Il fallu 20 000 ouvriers pendant 28 jours pour tirer ce bloc de pierre sur une piste de glace jusqu'à sa position finale.
Enfin nous entrons dans la véritable cité interdite, celle où seule la cour permanente de l’empereur pouvait entrer. Encore une fois les cours et les bâtiments sont énormes.
Mais les quelques intérieurs que l'on voit (sans pouvoir y rentrer) sont toujours remplis de poussière.
Ceci n’empêche pas les chinois de s'agglutiner aux portes et aux fenêtres.
Un bon nombre de chinois sont ici en voyage organisé. Certains viennent surement de villages perdus dans la campagne. Ce voyage à la ville est pour eux aussi un grand dépaysement. On croise un vieux chinois intrigué par une enceinte dissimulée dans lampe traditionnelle. Et dans les toilettes pour femmes, une chinoise a fait ses besoins à coté du toilette!
Nous arrivons dans le jardin de la cité. Les fleurs sont magnifiques.
Puis on déambule un peu dans les parties latérales du palais. C'est très sympa. On profite aussi des détails de décoration.
Après la pause déjeuner, on finit par le musée des horloges. C'est une des seuls occasions de pénétrer dans une des maisons de la cité.
La grande majorité des horloges dates du 19 ème siècles et ont des mécanismes très complexes. Ici une horloge qui donne les position des planètes et de la lune.
Et cet automate écrit six caractères chinois sur du papier, toutes les heures
Enfin nous sortons de la cité, même s'il reste bien des choses à voir. C'est assez pour la journée.
Puis nous allons en métro jusqu'au temple du ciel, à voir dans notre dernier billet sur Pékin!
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