Dimanche dernier, Oscar et Patricia nous accompagnent à Vallecito, à deux heures de route de Mendoza, au coeur des montagnes. La montagne nous avait manqués!
Le village, à presque 3000m, comporte une petite dizaines de maisons, principalement des refuges de montagne. Oscar et Patricia nous déposent devant le Refugio San Bernardo. Angie nous acceuille. On parle un peu d'alpinisme et d'escalade avec elle. Elle est guide de haute montagne et elle fait des compétitions d'escalade à haut niveau. On plante ensuite la tente à côté du refuge.
Il ne fait pas très beau, tous les sommets sont dans les nuages. On part quand même faire une balade au-dessus de refuge.
Anatole est content, il y a de la neige!
Vallecito est une ancienne station de ski qui ferma malheureusement il a 5 ans par cause de manque de neige.
Anatole: Je retrouve des installations familières. Dommage on à 5 ans de retard. Et visiblement le ski de randonnée n'existe pas en Argentine.
Avec le vent, il ne fait pas bien chaud. On rentre donc se mettre à l'abri au refuge. On y passe la soirée à jouer aux cartes et à discuter avec les quatre autres personnes qui dorment au refuge. On est bien content d'être à côté du refuge, parce que dehors il caille! Le vent souffle toujours aussi fort lorsqu'on va se coucher sous la tente.
On se réveille dans la nuit: le vent s'est calmé et on entend quelquechose qui tombe doucement sur la toile de tente. Ce n'est pas de la pluie. Il neige!!
Le lendemain matin, c'est tout blanc autour de nous. Le spectable est magnifique.
On prend notre petit-déjeuner au refuge, on s'équipe chaudement, puis on part randonner. Vu le temps, on décide de laisser la tente à côté du refuge et de redescendre en fin de journée au lieu d'aller camper plus en altitude.
Initialement, on avait prévu de monter à un sommet, le cerro San Bernardo. Mais il y a beaucoup de brouillard et on ne trouve pas le chemin. Du coup, on reste sur le chemin principal qui monte à différents camps.
On arrive au troisième, à 4100m, le campo salto. Dans la montée, on passe sur des nevés.
Il y a des grosses rafales de vent au camp, le soleil n'a toujours pas pointé son nez. Malgré nos grosses doudoudes et nos vestes coupe-vent, on a bien froid. On ne s'attarde pas et on redescend. Dommage, les montagnes sont toujours sous les nuages.
Dans la descente, le soleil fait son apparition. Ça nous réchauffe un peu!
Lorsqu'on arrive au refuge, Angie nous annonce qu'elle redescend à Mendoza, et que son père n'arrivera que le lendemain matin. Heureusement, elle laisse le refuge ouvert et on peut rester au chaud et profiter de la cuisine.
Anatole: Autre bonne nouvelle: demain il fait grand beau. Heureusement car nous n'aurons certainement pas fait une deuxième journée dans le brouillard et le froid.
Un peu plus tard, 4 autres personnes arrivent: un guide et ses clients. Ils vont faire l'ascension d'un sommet, le Cerro Plata, à 5980m. Ils comptent mettre 7 jours pour y arriver.
Lorsqu'on se couche, le ciel est dégagé. on espère que ca durera jusqu'au lendemain.
Eh oui, mardi matin, lorsqu'on se lève vers 7h30, on a un grand ciel bleu sans nuage au-dessus de la tête. Par contre, en-dessous de nous, se trouve une grande mer de nuages. Il ne doit pas faire beau à mendoza! Peu après 8h, on est parti.
C'est vraiment agréable de marcher au soleil. Notre objectif est de monter au Cerro Adolfo Calle, qui culmine à 4210m. Le chemin débute comme la veille, à la différence près que maintenant il n'y a plus de neige et qu'on voit les sommets.
Puis le sentier monte dans un pierrier. Un peu plus haut nous devons franchir des nevés bien raides.
On plante bien les pieds pour ne pas glisser.
On avance bien et on arrive au sommet vers midi et demi. Encore une fois, on se retrouve en plein vent. On profite quand même de la vue un petit moment.
On picnique en-dessous, à l'abri d'un rocher.
Puis commence la descente rigolote sur le nevés. on se laisse glisser sur les pieds, comme en ski! On s'amuse comme des petits fous.
Anatole: Leçon d'aujourd'hui, comment descendre les névés de facon s'écurisée:
Technique dite "des bleus aux fesses"
Technique dite "de l'étourdissement":
Nos traces dans les névés
A 14h30, on est de retour au refuge. Comme il est tôt et qu'il n'y a pas de bus pour redescendre, on pensait descendre à pied et espérer qu'une voiture passe. En arrivant au refuge, on fait connaissance avec le père d'Angie. Et très bonne nouvelle: son ami qui l'a accompagné va redescendre vers 15h! Super! On redescend donc avec lui, jusqu'à la petite ville en-dessous. De là, on peut prendre un bus ou faire du stop. On tente le stop, et la première voiture s'arrête, quelle chance!! En plus ils nous accompagnent jusqu'à la porte de la maison. On retrouve avec plaisir Oscar, Patricia, Aixa et Nahuel. Pour les remercier de leur accueil et de leur gentillesse, je leur prépare une tarte aux pommes et Anatole court leur acheter un beau bouquet de fleurs et des chocolats. Nous partons le lendemain pour "puente de l'Inca"
Commentaires
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Heureusement que j'ai choisi l'option désert, soleil et couleurs pour vous rejoindre car l'option, blanc, neige et montagne, je l'ai ici depuis ce week-end et c'est moins fun.
Bisous
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